- tourmentant
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• 1538; de tourmenter♦ Vx Qui cause du tourment. « cette plénitude de vie, à la fois tourmentante et délicieuse » (Rousseau).⇒TOURMENTANT, -ANTE, part. prés. et adj.I. — Part. prés. de tourmenter.II. — Adj., vieilliA. — Qui cause du tourment, du trouble. Difficulté, idée, question tourmentante. Cette nuit, cauchemar des plus tourmentants (GONCOURT, Journal, 1882, p. 185). On se flatte (...) d'esquiver à jamais les questions troublantes, les solutions tourmentantes, les sanctions menaçantes (BLONDEL, Action, 1893, p. 4).B. — [En parlant d'une pers.] Qui tourmente, qui aime tourmenter. Comme elle n'était point tourmentante dans son naturel, elle prit son parti de ne plus en parler (SAND, Fr. le Champi, 1848, p. 181). Jeuselou lui avait paru, ce soir, distrait, contrariant, tourmentant, comme quand il songeait à quelque chose qui sonnait un mauvais son (POURRAT, Gaspard, 1931, p. 107).Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1762. Fréq. abs. littér.:45.
tourmentant, ante [tuʀmɑ̃tɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. 1538; p. prés. adjectivé de tourmenter.❖0 J'avais des amis (…) Cependant cette amitié m'était plus tourmentante que douce, par leur obstination, par leur affectation même à contrarier tous mes goûts, mes penchants, ma manière de vivre (…)Rousseau, les Confessions, IX.
Encyclopédie Universelle. 2012.